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Balagny Patrimoine

23 octobre 2014

EXPOSITION "Balagny en 1911 à la veille de la guerre 1914-1918"

L'exposition, Balagny en 1911, a bien eu lieu à l'occasion des journées du patrimoine les 20 et 21 septembre dernier. Dans la salle des fêtes Marcel Descamps, nous avions installé plusieurs panneaux décrivant la situation de notre village en 1911, notamment les métiers exercés. Plusieurs objets, cartes postales, armes, médailles etc, nous avaient été prêtés par des habitants du village. 200 personnes, environ, ainsi que 3 classes de l'école André MASSON ont visité l'exposition du samedi au lundi matin.

Dans une partie de l'exposition, on présentait plusieurs poilus engagés dans la guerre, certains ne sont pas revenus, d'autres furent blessés gravement. Un document regroupe plus de 400 hommes nés entre 1865 et 1902, domiciliés avec leurs parents à Balagny; leur génalogie sommaire et leur parcours militaire sont notés. Ce document peut être consulté et téléchargé sur ce site, il est perfectible et toutes informations et corrections sont les bienvenues. Les transmettre à l'adresse suivante : bgremillet@neuf.fr, d'avance merci. fichier_poilus_de_Balagny_1865_et_1902

94 poilus sont morts pour la France, nous avons examiné plus précisément le profil de certains comme : les Nicolas, Levasseur, Crouquet, Copin, Deschamps, Descamps, Masson..dont les fiches détaillées faisaient partie de l'exposition. 

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16 décembre 2013

Evénements - Appel à la population

Appel à la population : témoignage sur la guerre 1914-1918

 

L'A.P.B. prépare activement, depuis quelques mois déjà, la commémoration de la guerre 14-18 qui rassemblera en 2014 tous les acteurs associatifs, politiques,... autour de ce thème.

L'A.P.B. lance un appel à chacun d'entre vous en possession d'objets, de photos identifiées, de médailles, de documents, etc. relatifs à la Grande Guerre avec pour seul but la commémoration qui pérennisera la mémoire des morts de 14-18, de leurs familles et également de la vie dans les campagnes pendant toute cette période.

Les souvenirs que vous leur confierez feront, avec votre accord, l'objet d'une exposition les 20 et 21 septembre 2014 lors des Journées nationales du Patrimoine dans la salle des fêtes de Balagny.

L'Association des Amis du Patrimoine de Balagny vous remercie d'ores et déjà pour votre contribution à la mémoire collective.

 

Contact :

Bernard GREMILLET : 03.44.26.43.74

Marie-Françoise VERHOSTRAETE : 06.73.47.10.83

 

Aller, tous à vos tiroirs, à vos remises, à vos greniers, et grand merci !

20 novembre 2013

Autour de Balagny - Le Prieuré de Saint-Jean du Vivier (première partie)

Le Prieuré de Saint-Jean du Vivier

Ce prieuré bénédictin dépendait de la grande abbaye de Saint Germer de Fly et faisait partie du diocèse de Beauvais. Il dur être fondé vers le milieu du XIIème siècle ; il est mentionné dans le dénombrement des droits et privilèges de l'Abbaye de Saint Germer en 1178. Tout au long du XIIIème siècle l'abbaye va s'enrichir de nouvelles terres achetées ou données et cela malgré des différends avec les voisins ou seigneurs des environs : DROGNON Seigneur de Mouy 1217, Jean de Mouy 1275, Thibaut DELESPINE 1277, Jean de Chambly Chevalier 1290...

Au cours du XVIème siècle, les moines de Saint Jean vont connaître des difficultés, l'église de France vient en aide au roi de France et dégage "50 000 livres pour subvenir aux nécessités des affaires de sa majesté" des terres sont vendues à "des laboureurs" de Mouchy et de Chateaurouge en 1559 (65 ans plus tard par ordre de Louis XIII les acquéreurs devront rendre les terres contre remboursement à leurs anciens propriétaires). La première description des propriétés date 1634 "église, cimetière, maisons, greniers, colombiers, granges, étables, bergeries, puits, caves et plusieurs autres bâtiments, le tout forme de hauts murs dans laquelle maison le pieuré a droit de justice". Les biens du prieuré étaient formés "de terres labourables, pâture, vignes, garenne dans les bois, colombier, neuf mines de bled champart à prendre ez terroir de Mouy... deux étangs ou viviers proche l'Abbaye".

Pendant le XVIIème siècle, le prieuré eut beaucoup à souffrir des guerres sous le règne de Louis XIV "l'église et les bâtiments auraient été démolis et presque entièrement ruinés par les ennemis de l'état". Saint Jean du Vivier ne se releva jamais de cette destruction, le prieur cessa bientôt d'y habiter et loua l'ensemble de la ferme.

En 1790 la ferme fut vendue à Joseph CROUZET, fermier du prieuré pour 80 200 livres. Les terres comprises sur les communes de Mouy, de Cauvigny, et d'Ully-Saint-Georges furent successivement aliénées.

Pendant toute la durée XIXème siècle, le prieuré resta entre les mains de la famille de Joseph CROUZET, la petite fille de ce dernier Madame DUVAL y vécut jusqu'en 1898 époque où elle vendit la ferme à Monsieur DANBE de Paris, qui transforma la propriété en haras.

 

Les autres bâtiments.

Que reste-t-il maintenant des constructions signalées dans les états de 1634, des maisons, greniers, colombier, granges, étables, viviers,etc... qui étaient encore debout dans la plupart, au moment de la vente de 1791. Quand ont-elles disparues ?

D'après les renseignements recueillis, l'église telle que nous nous la représentons, avec le choeur, les deux collatéraux et le croisillon nord, existaient encore au début du XIXème siècle, mais plusieurs parties menaçaient ruine. Joseph CROUZET, vers 1820, se serait vu dans la nécessité de faire tomber tout ce qui ne tenait plus qu'à peine ; il aurait ainsi laissé l'église dans l'état où nous la voyons aujourd'hui. Il aurait démonté les grandes boiseries du XVIIème siècle qui garnissaient le choeur et donné à l'église de Mouy l'autel.

Le cimetière s'étendait derrière les absidioles. Les étables, écuries, greniers, etc... existaient encore en 1898, soit en totalité, soit en ruines, et formaient autour de la cour un vaste quadrilatère. Contre le bas-côté sud était accolé un large bâtiment à usage de cuisine, avec grande cheminée à manteau située en partie au dessus des caves voûtées. A côté se trouvait un puits maintenant comblé. En face du prieuré, des étables et des greniers dont l'un était appelé "le grenier aux dîmes", étaient complètement en ruines.

Au milieu de la cour, sur le sol alors très en pente et qui a été complètement modifié, une mare était destinée à faire boire les bestiaux. Un peu en arrière, un colombier de forme carrée s'élevait dans l'angle des bâtiments.

Rédigé par J.Noblecourt d'après les documents prêtés par Madame Solomon. Ces documents sont à disposition du public à la bibliothèque municipale de Mouy.

13 novembre 2013

Un bout de Balagny - Les cimetières

Arrêté relatif au choléra morbus :

Le maire de Balagny sur Thérain, considérant que les soins de propreté ont beaucoup d'influence pour empêcher le développement du choléra arrête :

Art 1er - Les membres de la commission sanitaire nommés par notre arrêté du 6 avril se rendront dans toutes les maisons de la commune et surveilleront :

1 - à ce qu'une réparation soit faite aux ruisseaux, aux mares et aux égouts, de manière à ce que les eaux ne soient pas stagnantes.

2 - à ce que les animaux tels que les lapins et poules ne soient pas logés dans les habitations.

3 - à ce que les immondices, boues, et autres matières nuisibles soient transportés tous les 8 jours au moins hors du village.

4 - avec la surveillance du garde-champêtre, à ce que aucun animal mort dans toute l'étendue de la commune ne reste gisant sans être enfoui hors de l'enceinte du village à deux mètres de profondeur.

Art 4 - sont nommés membres de la commission de salubrité et de police sanitaire ; MM GRANGER Louis Adjoint, PASQUES Nicolas, PILLET Nicolas, LEROY Jean Baptiste et BANSE Louis membres du conseil.

Fait et arrêté à Balagny sur Thérain le 13 avril 1832.

Le Maire, Jean Joseph POILLEU.

 

 

plan C

L'ancien cimetière.

Situé sur la place publique, autour de l'emplacement actuel du Monument aux Morts, à proximité des maisons d'habitation, et trop petit pour le village, au point que des cadavres partiellement décomposés étaient déterrés au moment de creuser de nouvelles fosses.

Par arrêté du 13 avril 1832, le Maire, Jean Joseph POILLEU, décide : "Considérant que l'apparition du choléra morbus dans les parages rend urgente et indispensable la destination d'un nouvel emplacement pour recevoir les sépultures : ARRÊTE : Art 1 - A dater de ce jour, il ne pourra plus être fait aucune inhumation dans le cimetière actuel, situé près de la place publique. Art 2 - Les inhumations auront lieu sur un terrain appartenant à la Commune, lieu dit la Glacière, situé à 120 mètres environ de l'habitation la plus voisine."

 

Le cimetière de la rue de la Colline.

L'approbation, en date du 26 avril 1832, par le Préfet de l'Oise de l'arrêté du Maire ci-dessus, nous apprend que le nouveau cimetière de 1832 a une surface de "14 ares et 28 centiares", et qu'il a été donné à la Commune "le 14 mai 1828 par les héritiers de M. de VERIGNY".

Un mur de pierre va entourer cette première tranche du cimetière pour la somme de "12 francs 60 centimes (devis du sieur Duval Cuvelier)".

Arrêté Municipal du 5 juillet 1837 : "Nous, Maire de Balagny sur Thérain, vu la demande de Mme de la Roche-Macé à être autorisée à exhumer les cendres de ses ancêtres déposés dans la chapelle du parc, dite des Vierges, vu [...], considérant [...], considérant que Mme de la Roche-Macé désire aujourd'hui faire transporter les restes de ses ancêtres dans le cimetières de la commune et dans la portion de terrain que M. de VERIGNY s'est réservé, au bout du dit cimetière dont il a fait donation à la commune... Mme de la Roche-Macé est autorisée à faire l'exhumation des corps de [...]."

Pour mémoire, la chapelle du parc a été démolie en 1839 en même temps que le château de Balagny.

Une seconde tranche du cimetière a été lancée en 1874, époque où la population de Balagny était en forte augmentation. Apparemment le cimetière n'a pas été agrandi entre 1874 et 2005 ; en tout cas un plan de 1907 fait apparaître le cimetière comme il l'était avant 2005.

7 novembre 2013

Portrait de Balanéen - Auguste ODEMER

"Sur une plaque de marbre noir, dans la salle du Conseil, figurent les noms de quelques bienfaiteurs de Balagny dont monsieur Auguste Odemer.

Le legs Odemer (Conseil municipal du 02/09/1912) est à l'origine de la tradition de la Rosière, la commune ayant été désignée comme légataire universelle dans le testament qui suit."

"Je soussigné, Odemer Auguste propriétaire rentier à Balagny sur Thérain, canton de Neuilly en Thelle, Oise, où fait mon testament ainsi qu'il suit.

Telles sont mes dernières volontés.

J'institue pour légataire universelle la commune de Balagny-sur-Thérain à l'exclusion de mes héritiers naturels ; je lui lègue tous les biens meublés et immeubles qui existeront et qui composeront ma succession au jour de mon décès sous les réserves ci-après et à charge par elle d'éxécuter les legs et dispositions suivantes.

1er De verser, chaque année le quatorze juillet ou le dimanche qui suit, une somme de cinq cent francs à la jeune fille ouvrière, célibataire, majeure ou mineure, née et domiciliée dans la commune qui se sera faite remarquée par son travail, son dévouement à sa famille et de conduite recommandable, elle sera dénommée Rosière et choisie par le Conseil Municipal qui réglera la cérémonie du couronnement.

Je désire que la Musique municipale et la compagnie de sapeurs pompiers prêtent leur concours à cette fête et que chaque Rosière, après son couronnement, aille déposer un modeste bouquet sur ma tombe."

 

La fête de la Rosière entraînait le 14 juillet, dans les rues du village, autour d'une jeune fille choisie par le Conseil Municipal, un cortège impressionnant de parents et d'amis, accompagné par la musique municipale et la compagnie des sapeurs pompiers.

Fernande LESBROUSSART a été la première rosière de Balagny. Aînée d'une famille de cinq enfants, elle a élevé ses frères et soeurs à la mort de sa maman, décédée en 1917 après la naissance de Georges, benjamin choyé de la famille. Fernande avait également perdu son père peu avant ce 14 juillet qui consacrait sa gentillesse et son dévouement.

Augustine RICARD, grand-mère de Mme BAILLON, lui avait tressé une couronne de camomille blanche.

Rosière 1919 LESBROUSSART Fernande 5
Rosière 1919 LESBROUSSART Fernande

1919 - Fernande LESBROUSSART

Rosière 1924 LESBROUSSART Alice 3

1924 - Alice LESBROUSSART

 

 

 

 

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31 octobre 2013

Evénements - Travaux de recherches et divers

Travaux de recherches et divers de 1998 à 2005

En 1998 : visite de l'église de Bury, visite des caves anciennes sous la maison Bougeard, photos de la maison Thil, visite des parties anciennes de la ferme Staelens.

Fin 1998 : petite plaquette sur la révolution de 1848 dans la région (J.Buquet).

En 1999 et 2000 : recherches systématiques des archives de Balagny (2500 pages de C.R. de conseils municipaux de 1832 à 1940, recensements, documents fonciers, etc... classés à Senlis).

12 juin 1999 : photos de la maquette de l'ancien château, prêtée par Mme Marcy à Mme Bougeard.

En 2000 : préparation de la méridienne verte et des textes pour l'exposition de septembre.

En 2001 : mise au point avec Mathias Dautriat des textes et présentations du "livre".

16 juin 2001 : rencontre de monsieur Touchet, descendant des Mackau, d'où accès aux archives Mackau.

Septembre 2002 : sortie du livre "Balagny sur Thérain, histoire locale de 1830 à 1940".

Mars 2003 : contact avec Georges Martin qui prépare un livre sur les familles Montesquiou-Montluc.

3 janvier 2004 : Décès de Patrice et Annick Balavoine à Charm-el-Cheik. Patrice B. était un des membres fondateurs de l'A.P.B.

Début 2005 : reprise des recherches historiques pour publier une histoire de Balagny des origines à 1840, en centrant l'étude sur les châtelains et le château.

 

Relevé par J.M. pour la réunion du 24 novembre 2006.

15 octobre 2013

Autour de Balagny - Le Thérain

File:Thérain (vue du pont, rue de Wagicourt).jpg

Le Thérain, vue de la rue de Wagicourt à Villers-sur-Thère.

 

Le Thérain est une rivière du bassin de la Seine, affluent de la rive droite de l'Oise. Il traverse la Haute Normandie et la Picardie.

Il est cité dans de vieux documents sous les noms de Thérin, Tharyn (en 1269), Thara, Tara (en 988) et est aussi nommé rivière de Trace (Tracia).

D'une longueur de 94,3km, le Thérain prend sa source dans le pays de Bray entre Gaillefontaine, Haucourt et Grumesnil en Seine-Maritime à 175 mètres d'haltitude, près du lieu-dit Mondeville. Son cours assez rectiligne se dirige vers le sud-est de l'Oise.

Son débit moyen atteint 7,9 mètres cube par seconde à Maysel. Sa vallée est industrialisée et peuplée (le Thérain arrose notamment Beauvais). Elle sépare le pays de Thelle au sud, du Beauvaisis au nord. Sa confluence avec l'Oise se situe en face de Creil, après Montataire, à Saint-Leu-d'Esserent, à 26 mètres d'haltitude, juste au bout de l'écluse de Creil.

Ses principaux affluent sont, pour la rive gauche, le Petit Thérain, Liovette et Wage ; et pour la rive droite, l'Avelon, le ru de Berneuil et Sillet.

Le Thérain traverse quarante trois communes de la Seine-Maritime (76) et de l'Oise (60). En Seine-Maritime, il traverse : Gaillefontaine, Haucourt et Grumesnil. Dans l'Oise, il traverse entre autres Canny-sur-Thérain, Héricourt-sur-Thérain, Songeons, Lachapelle-sous Gerberoy, Milly-sur-Thérain, Troissereux, Beauvais, Allonne, Therdonne, Warluis, Rochy-Condé, Montreuil-sur-Thérain, Bailleul-sur-Thérain, Villers-Saint-Sépulcre, Hermes, Heilles, Saint-Félix, Hondainville, Angy, Mouy, Bury, Balagny-sur-Thérain, Cires-lès-Mello, Mello, Maysel, Saint-Vaast-lès-Mello, Cramoisy, Montataire, Saint-Leu-d'Esserent...

A l'instar de quelques rivières de l'ouest du bassin de la Seine, le Thérain est une rivière remarquablement régulière. Son débit a été observé sur une période de 42 ans (1967-2008), à Maysel. A cet endroit, le bassin versant de la rivière est de 1 200km².

Le module de la rivière à Maysel est de 7,81 mètres cube par seconde.

Le Thérain présente des fluctuations saisonnières de débit très peu importantes, avec des hautes eaux d'hiver-printemps portant le débit mensuel moyen au niveau de 8,8 à 10,5 mètres cube par seconde, de décembre à début mai, avec un maximum en janvier février. Et des basses eaux d'été de juillet à octobre, avec une légère baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 5,37 mètres cube au mois d'août.

Les crues sont peu importantes. Celles de mars 2001 étaient exceptionnelles.

Le Thérain est une rivière petite mais régulière et relativement abondante, bien alimentée par des précipitations régulières. Son régime est pluvial océanique.

Le Thérain a donné son hydronyme à six communes : Bailleul-sur-Thérain, Balagny-sur-Thérain, Canny-sur-Thérain, Héricourt-sur-Thérain, Milly-sur-Thérain et Montreuil-sur-Thérain.

13 octobre 2013

Un bout de Balagny - La rue Marguillère

A Balagny, il y avait jusque dans les années 55-60 une rue appelée rue Marguillière où habitait sans doute le marguillier.

Qui était le marguillier ?

Il était l'un des membres du Conseil de fabrique de la paroisse. Le Conseil traitait de l'administration générale de l'église et, à ce titre, tenait les registres des naissances, mariages et décès. Ce Conseil entourait le curé dans son ministère.

Cette rue Marguillière est aujourd'hui appelée rue Gaston Fournival du nom d'un résistant qui est né dans cette rue. Elle se prolonge par deux ruelles nommées Sente Marguillière pour l'une et Sentier du Marguillier pour l'autre depuis le 31 août 2012 par décision du Conseil Municipal.

Des plaques de bois signalent cette sente et ce sentier depuis l'Echappée Belle, sortie pédestres du 23 septembre 2012, organisée par la commission culturelle de la mairie.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marguillier

5 octobre 2013

Portrait de Balanéen - Grotius

Sur un pilier du portail de l'ancien château de Balagny, une plaque en marbre rappelle que ...

ICI EN 1623

CHEZ M. DE MESMES

GROTIUS

COMMENÇA SON IMMORTEL OUVRAGE

DE JURE BELLI AC PACIS

UN DES FONDEMANTS DU DROIT INTERNATIONAL MODERNE

SOCIÉTÉ D'HISTOIRE DU PROTESTANTISME, 1924

Mais, qui était Grotius ?

...d'après une note de M. Hardouin, conseiller à la cour d'appel de Douai, déposée sur le bureau du Congrès géographique, en 1875 par M. Hayaux du Tilly, sur le séjour de Grotius au château de Balagny, en 1623, et sur la réception faite à Senlis, par Louis XIII, à l'auteur du Droit de la paix et de la guerre, alors ambassadeur de Suède près ce prince.

Hugo de Groot (Grotius) à Balagny et à Senlis (1623-1635).

Disciple de Juste-Lipse, Grotius, dès la plus tendre adolescence, était passé maître en linguistique. Il préludait par la critique et l'édition de textes obscures et difficiles entre tous, aux prodiges d'une érudition en fait de littérature sacrée ou profane, avec laquelle ne rivalisa qu'à peine celle de ses contemporains les plus illustres. Ses travaux d'historien national et de légiste eussent d'ailleurs suffi par eux-mêmes à jeter un vif éclat sur son nom, comme à honorer sa patrie. Il ne devait, hélas ! y recueillir d'autre rémunération de ses labeurs, de ses services, de ses hautes vertus civiques et de sa gloire, que l'ostracisme le plus implacable, et que les rigueurs de l'exil, après l'évasion miraculeuse qui avait mis fin à une détention décrétée perpétuelle par les juges improvisés devenus les aveugles instruments des vengeances d'un parti politique.

Prononcer ce nom de Grotius, c'était citer d'avance le livre qu'il rappelle et dont la notoriété n'est pas moindre, à savoir : le traité, si justement fameux, intitulé : Du droit de la paix et de la guerre.

De l'auteur et de l'ouvrage, Voltaire a dit quelque part : "Grotius m'a souvent ennuyé, mais il est très savant."

Les causes du séjour d'Hugues Grotius à Balagny, puis à Senlis, en 1623, et de sa réapparition dans la même ville, en 1635, sont mémorables et connues.

Grotius avait expié par une sentence de détention à perpétuité, l'inflexibilité du dévouement à la cause des lois et de sa patrie. C'était sur le sol et grâce à l'hospitalité de la France, qu'il avait trouvé un refuge et la sécurité d'une protection souveraine, lorqu'il eut réussi à franchir l'enceinte de la forteresse de Louvenstein, grâce à un stratagème demeuré à tout jamais célèbre dans l'histoire des évasions ménagées au mari par l'ingénieuse complicité du coeur féminin. Geôliers et sentinelles avaient, par lassitude, après une première année de surveillance inquiète, cesser de visiter assidûment le vaste et pesant récipient en bois avec charnières, serrures et clés en fer, où prenaient place, pour pénétrer dans Louvenstein et pour en sortir après la lecture des in-folios si chers au captif. L'idée vint à la courageuse compagne de sa détention, de substituer aux livres, leur lecteur en personne. Le poids serait équivalent. Une bibliothèque vivante se trouverait avoir alors remplacé l'autre.

Le fugitif avait pu, après mille périls, arriver à Paris où l'attendaient, avec l'accueil le plus cordial de la part de l'élite des savants et des plus hauts personnages de la cour et de la ville, la sauvegarde et la bienveillance du monarque lui-même.

Au nombre des plus éminents protecteurs de l'exilé, et des plus empressés à honorer en lui l'infortune du génie, se rencontra de Mesme, le propriétaire de la terre de Balagny. Elle fut à la disposition de Grotius et de sa famille, dès le commencement de l'année 1623. "Il y passa le printemps et l'été. Ce fut dans ce château, ajouterai-je en continuant de citer textuellement ici de Burigny, qu'il commença le grand ouvrage qui, seul, aurait suffi pour rendre son nom immortel... Il avait avec lui sa famille et ses amis. Les plus illustres savants venaient quelquefois lui rendre visite, entre autres Saumaise et Rigaut. Il avait tous les livres qu'il pouvait désirer. François de Thou, fils du président qui avait hérité de la bibliothèque de son père, une des plus belles de ce temps-là, lui laissait l'entière disposition des livres. Grotius qui savait que le président de Mesme était très zélé catholique, eut l'intention de régler sa conduite de manière que le président n'eût point à regretter le plaisir qu'il lui avait fait de lui prêter sa maison." Grotius prend soin, en effet, dans sa correspondance, de rappeler que tous exercices religieux par des ministres du culte réformé furent suspendus, et que le service à table demeura sévèrement conforme aux prescriptions de l'église orthodoxe. Il passa le mois d'octobre de la même année dans Senlis même.

Douze ans après, l'auteur du Traité du Droit de la paix et de la guerre, à l'apogée de la renommée européenne et publiciste sans rival, reparaissait à Senlis. Le proscrit était devenu l'ambassadeur en France de la Suède, alors sous le gouvernement de Christine et du célèbre chancelier Oxenstierna. "Ce fut le duc de Mercoeur qui conduisit, le 6 mars, Grotius à la cour... Le nouvel ambassadeur fut très content de la réception qui lui fut faite. La garde du roi était sous les armes. Louis XIII parla beaucoup à Grotius, et avec tant de bonté, qu'il en conjectura qu'il finirait agréablement les affaires qui lui étaient confiées. Sa Majesté, ajoute le biographe, qui se borne du reste à continuer l'analyse de la correspondance de Grotius, lui fit comprendre par son air gracieux et par ses discours qu'on ne pouvait envoyer en France aucun ministre qui lui fît autant de plaisir. Il le fit couvrir et il redoubla ses politesses, lorsque Grotius lui présenta son fils Corneille."

Quelque modernes que soient les souvenirs que je viens d'évoquer, et quelque étrangers qu'ils puissent dès lors paraître aux travaux du Congrès, peut-être n'y seront-ils pas absolument déplacés.

L'hospitalité qui accueillit Grotius à Balagny et dans Senlis, fut un touchant et mémorable hommage à l'infortune et au génie. Elle n'honora pas moins la France et Louis XIII que l'illustre proscrit lui-même. Dans la ville où il recueillit un aussi éclatant témoignage de sympathie, une rémunération aussi providentiellement glorieuse de ses labeurs, de son savoir et de la vie pure et sans tache qu'il y associa, siège une assemblée non moins hospitalièrement accueillie, au sein de laquelle tout respect est acquis d'avance au nom et à la mémoire de l'érudit, du philologue par excellence et de l'historien des Provinces-Unies.

 

XLIV, SESSION, A SENLIS.

CONGRES ARCHÉOLOGIQUE DE FRANCE

30 septembre 2013

Evénements - Une décennie de l'APB

Depuis sa création, les Amis du Patrimoine de Balagny ont mené différentes actions.Voici les événements principaux dans l'ordre chronologique qui ont rythmé les dix premières années de l'association.

18 mars 1997 : Création de l'A.P.B. En rappeler les objectifs : connaître l'histoire et protéger le patrimoine de Balagny.

Interviews des "Anciens" les 15 janvier, 4 mars, et 22 avril 1998 sur la vie à Balagny dans les années 1930 et 1950, et collecte de cartes postales anciennes.

19 et 20 septembre 1998 : exposition de patchworks avec tombola pour obtenir des moyens pour restaurer des oeuvres anciennes comme la vierge en bois peint.

9 janvier 1999 : première galette des rois de l'association, avec l'A.G. annuelle de l'A.P.B.

6 mars 1999 : première sortie archéologique organisée par l'A.P.B à Louvres.

11 août 1999 : participation à l'éclipse totale de soleil.

14 juillet 2000 Fête de la Méridienne verte, avec le char du Café de la Grenouille, la bannière de la fanfare, publications des photos de rosières et texte Balagny dans éd.Flohic.

Septembre 2000 : Exposition "Balagny en images de 1830 à 1840".

Mars 2002 : découverte d'une cave sous l'église.

Septembre 2002 : Exposition et vente du livre "Balagny-sur-Thérain Histoire locale..."

18 septembre 2005 : rallye à pied "les chemins du Patrimoine".

27 mai 2006 : inauguration de la Fontaine des Vierges (voir article Un bout de Balagny - la Fontaine des vierges du 10 avril 2013)

Juin 2006 : demande faite à la DRAC de Picardie pour le classement de la "cour des Templiers".

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Balagny Patrimoine
  • "Les Amis du Patrimoine de Balagny" (A.P.B.) est une association Loi 1901, créée en 1997, dans le but de tisser un lien social entre Balanéens en cherchant à connaître l'histoire de Balagny/Thérain en s'efforçant de protéger et de restaurer son patrimoine.
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